Habit
“De même, pour le vêtement des religieux, nous ordonnons qu’on s’en tienne fidèlement aux constitutions de l’Ordre. Nous réprouvons tous les abus quels qu’ils soient, et nous prescrivons que l’habit soit de couleur tannée et descende, ainsi que la tunique intérieure, jusqu’au cou-de-pied ou à la cheville, et non plus bas.
Les manches devront être de largeur médiocre, le capuce court et étroit, le scapulaire un palme plus court que l’habit et le manteau encore un palme moins long.
Le tout sera de bure ou de serge, ou si l’on ne peut se procurer de la bure, du drap le plus grossier qu’on pourra trouver.
La ceinture devra être large et garnie de son poil.
On marchera les pieds entièrement déchaussés, ou l’on pourra porter des alpargates découvertes faites de chanvre ou de sparte.
On ne pourra faire usage d’aucune étoffe de soie, ou trop riche, ou de couleur, soit pour l’habillement, soit pour le lit. On ne pourra non plus se servir de chemises, draps ou mouchoirs de toile, si ce n’est pour cause de maladie ou dans un cas de besoin absolu, et alors la toile devra être de chanvre ou d’étoupe, ou de matière semblable conforme à la pauvreté et à l’humidité.” 1
Marie-René 1896, t. 3, p. 301. ↩︎