Foi catholique traditionnelle
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Dans la Tradition

Saint Augustin, Enchirid. ad Laurentium, c. 73 : “Ainsi ces paroles de l’oraison dominicales : Pardonnez-nous comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, signifient proprement : Pardonnez-nous les péchés dont nous vous demandons le pardon, comme nous pardonnons nous-mêmes à ceux qui nous ont offensés, et qui nous demandent pardon.” 1

Saint Augustin, Enchirid. ad Laurent, c. 74 : “Quiconque ne pardonne pas du fond du coeur à celui qui lui demande pardon et qui se repent de sa faute, ne doit point s’attendre à ce que Dieu lui pardonne à lui-même ses péchés : car la vérité ne saurait mentir, et c’est elle qui a dit : Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos péchés. Celui qu’un pareil coup de tonnerre ne saurait réveiller, ne dort pas simplement, mais il est mort.” 1

Saint Augustin, Hom. XL, c. 4 : “Combien, hélas, ne s’en trouve-t-il pas qui savent qu’ils ont péché contre leurs frères, et qui refusent de leur dire : Pardonnez-moi ! Ils n’ont pas rougi de pécher, et ils rougissent d’en demander pardon. Ils n’ont pas rougi de s’élever contre Dieu, et ils rougissent de s’humilier devant lui.” 1

Saint Grégoire, Lib. IX Moralium in Job, c. 27 : “Il reste donc toujours établi que Dieu ne pardonne point à celui qui pèche, puisqu’il ne laisse aucun péché sans punition.” 1

Saint Ambroise, Serm. VIII in Psalmum CXVIII, v. 2 : “Il y a une compassion qui est juste, et une autre qui ne l’est pas…

Si quelqu’un faisait grâce à un brigand, en se laissant toucher par les supplications de ses enfants et par les larmes de son épouse, quoiqu’il le vît disposé à reprendre le cours de ses brigandages, ne serait-ce pas livrer à la mort une foule d’innocents, que de mettre ainsi en liberté celui qui méditerait une foule d’assasinats ?…

Car la faculté du pardon est une amorce qui invite le pécheur à pécher encore. Je dis cela, pour qu’on sache qu’il faut régler les actes de miséricorde sur la parole de Dieu et sur la raison.” 1


  1. Peltier 1873, t. 1, p. 174. ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎ ↩︎

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