Foi catholique traditionnelle
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Mensonge

Dictionnaire de théologie catholique : " On donne communément du mensonge la définition suivante : mentir, c’est parler contre sa pensée avec intention de tromper." 1

Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, p. 3, q. 110, a. 1 : “Si donc ces trois choses se rencontrent simultanément, c’est-à-dire si ce que l’on énonce est faux, qu’on ait la volonté de l’énoncer ainsi, et qu’on se propose de tromper, alors la fausseté existe matériellement, parce qu’on dit une chose fausse; elle existe formellement, parce qu’on a la volonté de la dire, et elle existe effectivement, parce qu’on veut faire admettre cette erreur. Cependant la nature du mensonge se prend de la fausseté formelle, c’est-à-dire de ce qu’on a la volonté d’énoncer une chose fausse.” 2

Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, p. 3, q. 110, a. 3 : “Or, il n’est pas permis d’avoir recours à un désordre illicite pour empêcher ce qui nuit et ce qui fait du mal aux autres, comme il n’est pas permis de voler pour faire l’aumône, sinon dans le cas de nécessité, alors que tout est commun. C’est pourquoi il n’est pas permis de mentir pour délivrer quelqu’un d’un péril quelconque. On peut cependant cacher prudemment la vérité, en usant de dissimulation, comme le dit saint Augustin (Lib. de [mendacio]. cap. 10).” 3

Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, p. 3, q. 110, a. 4 : “… quand on parle pour nuire au prochain dans sa personne, dans ses richesses ou sa réputation : c’est encore un péché mortel, puisque nuire au prochain est une faute grave. On pèche mortellement par la seule intention que l’on a de pécher de la sorte.” 4


  1. Vacant 1909, p. 557. ↩︎

  2. Drioux 1861, t. 9, p. 245. ↩︎

  3. Drioux 1861, t. 9, p. 255. ↩︎

  4. Drioux 1861, t. 9, p. 259. ↩︎

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