Epikie
E. Jombart, Manuel de droit canon, 1958 : “a) Quand se présente une raison sérieuse de lire un ouvrage interdit (pour répondre aux attaques d’incroyants ou mettre en garde les croyants, pour un article dans un journal catholique, etc.) et qu’on n’a pas le temps de demander la permission, tout le monde admet qu’on peut user d’épikie. b) Lorsqu’il est possible de demander la permission, l’Eglise veut généralement qu’on la demande. C’est dans ce sens qu’il faut exposer la loi à l’ensemble des fidèles. Mais de bons auteurs admettent, ou laissent entendre, qu’on peut recourir à l’épikie, surtout quand la permission serait difficile à demander, pour se servir de livres requis par le devoir professionnel, p. ex., d’ouvrages à l’index qui se trouvent dans un programme d’examen. L’intention de l’Eglise n’est pas que les milliers d’étudiants d’une ville universitaire doivent écrire à l’évêché ou à Rome pour obtenir chacun une permission individuelle.” 1
Jombart 1958, p. 427. ↩︎