Foi catholique traditionnelle
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Liberté

1 Pierre 2:16 : “Etant libres, non pour faire de votre liberté un voile à votre malice; mais comme des serviteurs de Dieu.” 1

2 Corinthiens 3:17 : “Or le Seigneur est l’Esprit, et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté.” 1

Pape Léon XIII, Libertas Praestantissimum : “Donc, dans une société d’hommes, la liberté digne de ce nom ne consiste pas à faire tout ce qui nous plaît : ce serait dans l’Etat une confusion extrême, un trouble qui aboutirait à l’oppression; la liberté consiste en ce que, par le secours des lois civiles, nous puissions plus aisément vivre selon les prescriptions de la loi éternelle. Et pour ceux qui gouvernent, la liberté n’est pas le pouvoir de commander au hasard et suivant leur bon plaisir : ce serait un désordre non moins grave et souverainement pernicieux pour l’Etat; mais la force des lois humaines consiste en ce qu’on les regarde comme une dérivation de la loi éternelle et qu’il n’est aucune de leurs prescriptions qui n’y soit contenue, comme dans le principe de tout droit…

Supposons donc une prescription d’un pouvoir quelconque qui serait en désaccord avec les principes de la droite raison et avec les intérêts du bien public, elle n’aurait aucune force de loi, parce que ce ne serait pas une règle de justice et qu’elle écarterait les hommes du bien pour lequel la société a été formée.” 2

Pape Léon XIII, Libertas Praestantissimum : “Mais, afin de récapituler brièvement, et pour plus de clarté, tout ce discours, avec ses conséquences, Nous disons en résumé que l’homme doit nécessairement rester tout entier dans une dépendance réelle et incessante à l’égard de Dieu, et que, par conséquent, il est absolument impossible de comprendre la liberté de l’homme sans la soumission à Dieu et l’assujettissement à sa volonté. Nier cette souveraineté de Dieu ou refuser de s’y soumettre, ce n’est pas la liberté, c’est abus de la liberté et révolte; et c’est précisément d’une telle disposition d’âme que se constitue et que naît le vice capital du Libéralisme. On peut, du reste, en distinguer plusieurs espèces; car il y a pour la volonté plus d’une forme et plus d’un degré dans le refus de l’obéissance due à Dieu ou à ceux qui participent à son autorité divine.

S’insurger complètement contre l’empire suprême de Dieu et lui refuser absolument toute obéissance, soit dans la vie publique, soit dans la vie privée et domestique, c’est à la fois, sans nul doute, la plus grande dépravation de la liberté et la pire espèce de Libéralisme. C’est sur elle que doivent tomber sans restriction tous les blâmes que Nous avons jusqu’ici formulés.” 3


  1. Glaire 1905, p. 2901. ↩︎ ↩︎

  2. Roger 1858, t. 2, pp. 183-185. ↩︎

  3. Roger 1858, t. 2, p. 207. ↩︎

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