Dans la Tradition
Pape Benoît XV, Sacra propediem, 6 janv. 1921 : “A cet égard, Nous ne pouvons assez déplorer l’aveuglement de tant de femmes de tout âge et de toute condition : affolées par le désir de plaire, elles ne voient pas à quel point l’indécence de leurs vêtements choque tout homme honnête et offense Dieu. La plupart eussent rougi autrefois de ces toilettes comme d’une faute grave contre la modestie chrétienne; maintenant, il ne leur suffit pas de les produire sur les voies publiques; elles ne craignent point de franchir ainsi le seuil des églises, d’assister au Saint Sacrifice de la messe, et même de porter jusqu’à la table eucharistique, où l’on reçoit le céleste Auteur de la pureté, l’aliment séducteur des passions honteuses.
Et Nous ne parlons pas de ces danses exotiques et barbares récemment importées dans les cercles mondains, plus choquantes les unes que les autres : on ne saurait imaginer rien de plus propre à bannir tout reste de pudeur.” 1
Pape Pie XI, Ubi arcano, 23 déc. 1922 : “Et de fait, nul ne l’ignore, chez les hommes de tout âge et de toute condition, les âmes sont devenues inquiètes, aigries et ombrageuses; l’insubordination et la paresse sont devenues chose courante; les limites imposées par la pudeur sont dépassées, surtout dans les modes et les danses, par suite de la légèreté des femmes et des jeunes filles, dont les toilettes fastueuses excitent la haine des déshérités; enfin, la foule des miséreux grandit qui fournissent à l’armée de la sédition des effectifs considérables et toujours renouvelés.” 1