Dans la Tradition
Concile de Trente, sess. 13, chap. 4 : “Et parce que Jésus-Christ notre Rédempeteur a dit, que ce qu’il offrait sous l’espèce du pain, était véritablement son Corps; pour cela il a toujours été tenu pour constant dans l’Eglise de Dieu; et le Saint Concile le déclare encore de nouveau, que par la consécration du pain, et du vin, il se fait une conversion, et changement de toute la substance du pain, en la substance du Corps de notre Seigneur; et de toute la substance du vin, en la substance de son Sang; lequel changement a été fort à propos, et fort proprement nommé par la Saint Eglise Catholique, Transsubstantiation.” 1
Pape Eugène IV, concile de Florence, Laetentur Caeli, 6 juillet 1439 : “De même que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ est contenu véritablement dans le pain de blé, aussi bien azyme que fermenté, et que les prêtres peuvent consacrer également l’un ou l’autre pain, chacun suivant l’usage de son Eglise occidentale ou orientale.” 2
Pape Innocent III, Concile du Latran 4, Can. 1 : “Il n’y a qu’une seule Eglise universelle des fidèles, hors de laquelle nul n’est absolument sauvé, et dans laquelle Jésus-Christ est le prêtre et la victime, dont le corps et le sang sont véritablement dans le sacrement de l’autel sous les espèces du pain et du vin; le pain étant transsubstantié au corps de Jésus-Christ, et le vin en son sang, par la puissance divine, afin que, pour rendre le mystère de l’unité parfait, nous recevions du sien ce qu’il a reçu du nôtre.” 3
Abbé Vittrant, Théologie morale, 1941 : “Le sacrifice de la Messe est un véritable sacrifice dans lequel sont offerts, par les mains du prêtre, le corps et le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, sous les espèces du pain et du vin. C’est là l’unique sacrifice liturgique de la Nouvelle Loi. Toujours offert directement à Dieu (et non aux Saints), il constitue l’acte le plus parfait du culte de latrie.” 3