Deuxième Commandement
Exode 20:4 : “Tu ne te feras point d’image taillée au ciseau, ni aucune représentation de ce qui est en haut dans le ciel, et de ce qui est en bas sur la terre, ni de ce qui est dans les eaux sous la terre.” 1
Exode 20:7 : “Tu ne prendras point le nom du Seigneur ton Dieu en vain; car le Seigneur ne regardera pas comme innocent celui qui aura pris le nom du Seigneur son Dieu en vain.” 2
Matthieu 15:19 : “Car du coeur viennent les mauvaises pensées, les homicides, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes.” 3
Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique : “… ce précepte ne défend pas absolument de faire usage du nom de Dieu, mais il défend proprement de l’employer par manière de serment pour confirmer une chose que l’on a dite, parce que les hommes l’emploient trop souvent de cette manière. Cependant on peut entendre conséquemment que l’on défend par là tout emploi déréglé de ce nom sacré.” 4
Saint Pierre Canisius, Le Grand Catéchisme : “Le second commandement défend l’abus du nom de Dieu, et les irrévérences dont on se rendrait coupable à cet égard en se parjurant, en blasphémant et en invoquant témérairement le nom de Dieu, ceux des saints et des choses saintes…
Ce même commandement nous prescrit ensuite de bien user de notre langue en ne prononçant le nom de Dieu qu’avec beaucoup de respect, de garder nos serments, d’acquitter nos voeux faits à Dieu et à son Eglise, enfin de traiter avec respect la parole de Dieu.” 5
Saint Curé d’Ars, Sermons : “Le deuxième commandement, qui nous défend de faire des serments faux, inutiles et de ne pas se parjurer, s’exprime en ces termes : “Vous ne prendrez point le nom du Seigneur, votre Dieu, en vain.” C’est, comme si le Seigneur nous disait : “Je vous ordonne et vous commande de révérer ce nom, parce, qu’il est saint et adorable; je vous défends de le profaner, en l’employant pour autoriser le mensonge, l’injustice, et même la vérité, sans une raison suffisante;” et Jésus-Christ nous dit de ne le jurer en aucune manière…
Voici, M. F., ce que c’est que jurer : c’est prendre le bon Dieu à témoin de ce que l’on dit ou promet; et le parjure est un serment qui est faux : c’est-à-dire, c’est quand on jure pour un mensonge…” 6