Foi catholique traditionnelle
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Pour l'Eglise universelle

E. Jombart, Manuel de droit canon, 1958 : “Un jour de fête, comme un jour de jeûne ou d’abstinence, dure de minuit à minuit… Il faut toujours vingt-quatre heures, mais plusieurs façons sont admises de calculer le point de départ (C. 33, § I).”1

G. Bareille, commentaire du can. 1247 : “1 - Désormais sont jours de fête de précepte pour l’Église universelle : tous les dimanches, la Noël, la Circoncision, l’Épiphanie, l’Ascension, la fête du T. S. Sacrement; l’Immaculée Conception et l’Assomption de la T. S. Vierge; saint Joseph; saint Pierre et saint Paul; la Toussaint, c. 1247, § 1.

2 - Les fêtes des Patrons ne tombent pas sous ce précepte ecclésiastique; les Ordinaires locaux peuvent en transférer la solennité au dimanche qui suit immédiatement, c. 1247, § 2.

3 - Mais là où l’une des fêtes ci-dessus énumérées est légitimement supprimée ou transférée, on ne doit rien changer sans consulter le S. S. c. 1247, § 3.

Les concordats n’étant pas supprimés par le droit nouveau, il n’y a en France que quatre fêtes d’obligation en dehors des dimanches : la Noël, l’Ascension, l’Assomption et la Toussaint.” 2

Abbé Vittrant, Théologie morale, 1941 : “A moins d’indult particulier obtenu depuis la promulgation du nouveau Droit, en plus des dimanches, seules les fêtes comprises dans la liste suivante peuvent être d’obligation: Noël, la Circoncision, l’Epiphanie, l’Ascension, la Fête Dieu, l’Immaculée Conception, l’Assomption, la fête de Saint Joseph (19 mars), la fête des Saints Pierre et Paul, la Toussaint. Cf. C. 1247 et RCIC.

Mais le droit particulier accordé à certaines régions peut en limiter le nombre. C’est ainsi qu’en France et en Belgique une loi particulière, introduite par le Concordat de 1801 et toujours en vigueur, réduit à quatre le nombre des fêtes chômées qui peuvent tomber en semaine: Noël, l’Ascension, 1’Assomption et la Toussaint.

Les jours fériés doivent être comptés de minuit à minuit. Cf. CC 1246 et 33.

Prise dans son ensemble, l’obligation de sanctifier les dimanches et les fêtes est certainement grave. Cf. Denz.-B. 1202.” 3


  1. Jombart 1958, p. 362. ↩︎

  2. Bareille 1922, p. 337. ↩︎

  3. Vittrant 1941, p. 302. ↩︎

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