Foi catholique traditionnelle
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À propos

Je m’appelle Frère Matthieu de Versoix, O.F.M.Cap. Je suis un Frère Mineur Capucin traditionnel suisse vivement actuellement en France.

Ceci est mon site principal, où vous trouverez notamment ma profession de foi, des éléments sur mon parcours, ainsi que des ressources spirituelles et doctrinales. Il est disponible en Anglais et en Français.

Le site anglophone contient des informations qui ne figurent pas sur le site français, et inversement. J’encourage donc les francophones qui ne lisent pas l’anglais à utiliser un outil de traduction dans leur navigateur afin de parcourir également le site en anglais.

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Profession de foi

J’embrasse et professe pleinement, sans aucune réserve ni compromission, la foi catholique traditionnelle contenu dans la Profession de foi du Concile de Trente 1.

Je soutiens fermement que l’Église catholique est l’unique véritable Église instituée par Jésus-Christ sur saint Pierre, et qu’il est absolument nécessaire d’en être membre pour obtenir le salut éternel. Ainsi, je professe le dogme Extra Ecclesiam nulla salus (Hors de l’Église point de salut), tel que proclamé par l’Église, c’est-à-dire sans exception :

Pape Innocent III, Concile du Latran 4, 1215 : Il y a une seule Eglise universelle des fidèles, en dehors de laquelle absolument personne n’est sauvé, et dans laquelle le Christ est lui-même à la fois le prêtre et le sacrifice…" 2

Le sens que l’on doit donner aux proclamations dogmatiques est celui que l’Église leur a donné une fois pour toutes. Il n’est pas permis de s’en écarter ni d’y ajouter quoi que ce soit, en particulier des exceptions :

Pape Pie IX, Concile Vatican I, 1870 : “D’autre part, la doctrine de foi que Dieu a révélée n’a pas été proposée comme une découverte philosophique à faire progresser par la réflexion de l’homme, mais comme un dépôt divin confié à l’Epouse du Christ pour qu’elle le garde fidèlement et le présente infailliblement. En conséquence, le sens des dogmes sacrés qui doit être conservé à perpétuité est celui que notre Mère la sainte L’Eglise a présenté une fois pour toutes et jamais il n’est loisible de s’en écarter sous le prétexte ou au nom d’une compréhension plus poussée.” 3

Je professe également qu’il est absolument nécessaire d’embrasser et professer la doctrine traditionnelle de l’Église pour devenir catholique et être sauvé :

Pape Eugène IV, Concile de Florence, sess. 8, 22 nov. 1439 : “Quiconque veut être sauvé doit avant tout tenir la foi catholique. Si une personne ne garde pas cette foi entière et sans tache, sans aucun doute elle périra éternellement.” 4

Pape Léon XIII, Satis Cognitum, 1896 : “Telle a été toujours la coutume de l’Église, appuyée par le jugement unanime des saints Pères, lesquels ont toujours regardé comme exclu de la communion catholique et hors de l’Eglise quiconque se sépare le moins du monde de la doctrine enseignée par le magistère authentique.” 5

Je reconnais que cet enseignement prend sa source dans la Sainte Écriture.

Jésus-Christ enseigne que ceux qui ne demeure pas en Lui, Son Corps Mystique, ne seront pas sauvés :

Jean 15:6 : “Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors comme le sarment, et il séchera; et on le ramassera, et on le jettera au feu, et il brûlera.”

Son Corps mystique est l’Église qu’il a instituée sur saint Pierre :

Éphésiens 1:22-23: “Il a mis toutes choses sous Ses pieds, et Il L’a donné pour chef à toute l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui accomplit toutes choses en tous.”

Par conséquent, il n’y a pas de salut en dehors de l’Église que Jésus-Christ a institué sur Saint Pierre.

L’Église se caractérise par quatre attributs essentiels : l’unité de la foi et de la gouvernance, la sainteté, la catholicité (ou universalité) et l’apostolicité. Seule l’Église catholique possède toutes ces qualités, ce qui en fait l’unique et véritable Église instituée par Jésus-Christ, distincte des innombrables sectes qui en sont dépourvues.

Par conséquent, cette Église que Jésus-Christ a institué sur Saint Pierre, et hors de laquelle il n’y a pas de salut, c’est l’Église catholique.

Il existe de nombreux passages dans la Bible qui montrent que les fidèles doivent professer et embrasser les enseignements de Jésus-Christ et des Apôtres. Cette soumission à un enseignement unique et unifié, dont l’origine remonte à Jésus-Christ, constitue l’unité de la foi dans l’Église :

Éphésiens 4:4-6: “Il y a un seul corps et un seul esprit, comme vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême.”

Par conséquent, il n’y a pas de salut en dehors de l’Église catholique, et pour en être membre, il est nécessaire d’embrasser et de professer la foi catholique traditionnelle.

Ainsi, je rejette comme non catholique et en dehors de l’Église tout individu ou groupe qui ne professe pas la foi catholique traditionnelle dans son intégralité et sans compromission. Cela inclut la secte du Vatican II, la FSSPX, le CMRI et d’autres. Certains se présentent peut-être comme des catholiques traditionnels, en adoptant certaines apparences extérieures, mais parce qu’ils ont embrassé l’hérésie, ils se sont exclus eux-mêmes de la communion de l’Église catholique.

De plus, je n’élève aucune opinion faillible, y compris la mienne, au rang de dogme. Je distingue clairement ce qu’un catholique est tenu de croire, des opinions faillibles des hommes, sur lesquelles un désaccord légitime reste possible, pourvu que la foi catholique soit respectée.

Le P. Pierre Jean Olivi était un célèbre Frère Mineur français qui subit de fortes persécutions pour avoir défendu l’observance originelle de la pauvreté franciscaine. Il mourut en 1298. Certains le considèrent comme le premier à avoir formulé le dogme de l’infaillibilité pontificale. Sa profession de foi demeure très pertinente aujourd’hui.

P. Pierre de Jean Olivi, Frère Minieurs français (m. 1298): “Je confesse à Dieu et assure en votre présence mes Frères que je ne tiens pour article de foi que ce qui est contenu dans l’Ecriture, et ce que l’Eglise Catholique et Romaine dont Boniface VIII est le Pasteur légitime nous enseigne, et que je n’ai jamais suivi l’opinion d’aucun Docteur comme un point de foi : ni ne la prendrai pour telle, si l’on ne me montre plutôt et solidement qu’elle est de la créance de l’Eglise Romaine; et j’estime que c’est une erreur diabolique de s’attacher à l’opinion particulière d’un homme avec la fermeté qui n’est due qu’à un article de foi.

Je confesse aussi que je ne me crois point obligé de prendre comme un point de foi que ce qui est déterminé pour tel, ou par le Pape, ou par un Concile général, si ce n’est en tant que la raison, ou l’autorité de l’Ecriture, ou celle de la foi Catholique m’oblige par elle même de le croire : je ne prétends pas pourtant nier que les opinions des Docteurs ne doivent être fort respectées, pourvu qu’elles ne contiennent rien qui soit évidemment contre la foi, il est même utiles qu’il y ait des opinions contraires, pourvu qu’on ne les soutienne pas avec opiniâtreté; car par ce moyen la vérité est mieux examinée, les esprits s’exercent mieux par la dispute, et l’on parvient avec plus de sureté à l’éclaircissement des mystères de la foi.

Mais j’entends seulement pour ces opinions qui sont au dessous de la foi, et qui peuvent servir pour la défendre, et pour la faire comprendre plus facilement.”

Qui suis-je ?

Je suis né en 1985 à Genève, en Suisse. Après avoir été diplômé de l’École d’ingénieurs de Genève et de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, j’ai décidé de consacrer ma vie à Jésus-Christ en 2013. Peu de temps après, je suis tombé sur les publications du Monastère de la Très Sainte Famille, en particulier sur le dogme Hors de l’Église point de salut, que je n’avais jamais entendu auparavant et qui m’a conduit à devenir catholique.

L’année suivante, j’ai reçu le baptême, et cette même année, Dieu m’a appelé à la vie religieuse. Suite à cet appel, j’ai passé les sept années suivantes à aider le Monastère de la Très Sainte Famille dans son apostolat, avant que Dieu m’appelle à entrer dans un ordre religieux.

Attiré dans l’Ordre des Capucins par l’exemple de saint Pierre d’Alcantara et son profond amour pour la sainte pauvreté, Dieu m’a appelé à devenir Capucin un 2 août, jour où a débuté la réforme capucine (selon François de Cartocete) et le jour le plus important de l’Ordre franciscain, puisqu’il marque l’octroi de l’indulgence de la Portioncule par le pape Honorius III à la demande de saint François.


  1. Chanut 1696↩︎

  2. Denzinger, no. 802↩︎

  3. Denzinger no. 3020 ↩︎

  4. Original: “Whoever wills to be saved, before all things it is necessary that he holds the catholic faith. Unless a person keeps this faith whole and undefiled, without doubt he shall perish eternally.” papalencyclicals.net ↩︎

  5. Maison de la bonne presse ↩︎

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